Claude GILLOT (1673-1722)

Lot 2
Aller au lot
Estimation :
40000 - 50000 EUR
Résultats sans frais
Résultat : 58 000EUR
Claude GILLOT (1673-1722)
Le Portrait d'Arlequin en procureur; scène ajoutée pour Les Bains de la Porte Saint-Bernard Plume et encre de Chine sur traits de crayon noir, lavis de sanguine. Dans un cadre ancien en bois sculpté doré. Haut. 16 - Larg. 21,5 cm Provenance: Ancienne collection du docteur Chauffard. Bibliographie: - J. TONKOVICH, Claude Gillot and the Theatre with a catalogue of drawings, thèse de doctorat, Rutgers, the State University of New-Jersey, 2002, p. 229-232, n° 12; - Émile DACIER, «Gillot», in L. DIMIER, Les Peintres français du XVIIIe siècle, volume I, Paris-Bruxelles, 1928, p. 204, n° 56; - Bernard POPULUS, Claude Gillot, catalogue de l'oeuvre gravé, Paris, 1930, p. 200-201, sous le n° 353. OEuvre en rapport: Gravé par Huquier, et titré d'un quatrain: De vôtre peintre, en vain vous prones la Science/Arlequin de son goût nous voyons les fureurs./Peut être voudroit-il prenant votre finance/ Pour nous faire abhorrer nous peindre en procureurs. La scène écrite fut rajoutée à une comédie italienne dont l'auteur est un certain N. de Boisfranc, Les Bains de la Porte Saint-Bernard, jouée aux Italiens en 1696, puis remaniée en 1698. Selon Charles Mazouer, (Le Théâtre d'Arlequin, comédies et comédiens italiens en France au XVIIe siècle, 2002), l'auteur ne serait autre que l'architecte Germain Boffrand. Dans les Annales du théâtre italien depuis son origine jusqu'à ce jour, publiées par Antoine d'Origny en 1788, une description d'une représentation, en 1724, précise: «On y a ajouté la scène du Procureur qui, étant dans l'intention d'acheter une charge de Greffier en chef du Parlement, se fit peindre en robe rouge, et qui n'ayant pu traiter de cet Office, refusa de payer le Peintre, sous prétexte que la draperie du portrait n'était pas celle d'un procureur». Le départ des comédiens italiens, ordonné par Louis XIV en 1697, n'empêcha pas le public de continuer à goûter la commedia dell'arte, dont les auteurs français prolongeaient la verve sur les tréteaux de la foire Saint-Laurent e
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue